Éclectique, j’ai un parcours de vie à mon image. Passionnée par l’humain. Cela peut surprendre mais, à mon sens, chaque expérience de vie enrichit l'autre.
Je suis née à Barcelone, fille hors mariage ou "illégitime" comme on disait alors, d'un père catalan, qui avait été conseiller de commerce du premier Gouvernement de la Generalitat Contemporaine (1933-39) et auteur du livre Catalunya-Orient et qui a fui en France lors de l'entrée des troupes de Franco à Barcelone, en janvier 1939, . C'est à Lyon, où il était exilé, qu'il a connu ma mère, presque 30 ans plus jeune que lui.
J'ai fait un travail transgénérationnel, côté maternel, qui m'a permis de remonter sur trois générations de femmes qui ont eu une fille "hors mariage". Plus tard, j'ai retrouvé, il y a quasiment 10 ans, une partie de ma famille paternelle que je n'avais jamais connue.
Alors que j'avais 9 ans, ma mère a quitté la Catalogne pour le Chili, où elle a travaillé à l'Institut français. J'y ai vécu quatre années qui correspondent à peu près à celles du gouvernement d'Unité Populaire de Salvador Allende. Nous sommes parties juste avant le coup d'état de septembre 1973. C'est une période qui m'a énormément marquée.
Après un court séjour en France, ma mère a obtenu un poste en El Salvador. Dans ce pays, grâce à une professeure d'histoire, j'ai pu connaître un archéologue à la retraite et commencer mes premières découvertes en Art Rupestre à tout juste 14/15 ans. Puis, après 3 ans, nous sommes parties à Casablanca, au Maroc, où j'ai obtenu un bac français en Arts Plastiques.
J'ai exercé tout d'abord comme archéologue, historienne de l’art et anthropologue, spécialisée dans l'art rupestre en Amérique Centrale, notamment d'El Salvador. J'ai également travaillé dans le tourisme culturel au Mexique et au Guatemala. J'ai écrit plusieurs articles sur l'archéologie, dans des revues scientifiques, qui sont maintenant repris dans de nombreux travaux. Pendant 7 ans, alors que je n'avais pas trente ans, j'ai écrit sur l'archéologie pour "Science & Vie".
Puis, j'ai arrêté toutes mes activités, pour m'occuper de mes deux filles pendant leurs premières années et j'ai été animatrice de La Leche League France. Ensuite, je suis partie seule avec elles en Amérique Centrale où j'ai repris l'archéologie, tout en travaillant comme enseignante d'histoire, de littérature latinoaméricaine et de français.
J'ai mené des travaux de recherche sur l'Art Rupestre, en El Salvador. Au Costa Rica, pays où j'ai vécu quasiment 15 ans, j'ai pu participer à la vie des femmes artisanes de la communauté Boruca et m'occuper du développement touristique de Guayabo, un des sites archéologiques le plus important du pays. En même temps, je suis devenue formatrice en langues, avec un intérêt tout particulier pour les thèmes touchant l'interculturalité. Ce parcours qui peut faire rêver a été empli d'embuches, de statuts migrants précaires (j'ai vécu l'expérience d'être expulsable d'un pays) et d'un instabilité financière permanente.
C'est ainsi que, suite à de nombreuses entraves, en grande partie dues au machisme dominant, j'ai abandonné mes recherches en archéologie et, après de très nombreuses années en Amérique Centrale, je suis rentrée en France en 2008, pour enseigner le Français Langue Etrangère, avec pour objectif de me former et devenir thérapeute. En 2014, après deux ans de formation, j’ai obtenu une certification en sexothérapie de l'Institut de Psychothérapie Intégrative Indigo, que dirige Alain Héril.
Je continue à me former. Recevant un grand nombre de femmes ayant vécu des violences psychologiques et sexuelles, j'ai décidé de suivre une formation en thérapie féministe (Psicoterapia feminista y transformación social), en 2017 et en 2018, à Barcelone et suivi une formation a distance sur la violence de genre, la même année. En 2020, je me suis formée en "trauma et dissociation, à partir d'une approche féministe". J'assiste régulièrement à des colloques et congrès sur le sujet, aussi bien à Paris qu'à Barcelone. En 2021/22, j'ai continué à me former sur les "approches psychothérapeutiques du trauma à partir d'une perspective féministe". En 2023, je suis en train de suivre, à Madrid, une formation en Intégration de Cycle de Vie (ICV) et j'ai fait une nouvelle formation en ligne en psychothérapie féministe.
En 2013, le psychothérapeute qui me suivait à l'époque, a évoqué l'hypothèse de l'Autisme. Après beaucoup de méandres, j'ai eu un diagnostic en 2018, à mes 58 ans.
J'ai commencé à exercer comme thérapeute en 2014, tout en maintenant certaines de mes autres activités. Depuis l'été 2019, je suis thérapeute féministe, spécialisée en psychotrauma, à temps plein. Etant trilingue, mes consultations se font (principalement) en français, mais aussi en espagnol et en catalan. Depuis 2020, je suis passée à la téléconsultation, ce qui permet à des femmes de tout origine et habitant loin de France, de pouvoir suivre une thérapie avec moi.
J'ai différents blogs sur lesquels j'écris ou je publie des traductions:
Thérapie féministe
Depuis plus de dix ans, j'étudie l'Art Nouveau et je tiens un blog sur le sujet.
L'onglet "publications", permet d'accéder à celles où j'ai été citée récemment.
Autres formations:
Titulaire également d'une maîtrise en Histoire de l'art et archéologie (Paris I), d'un DEA en Géologie du Quaternaire et Préhistoire (Bordeaux I), ainsi que d'une maîtrise en Français Langue Étrangère (Grenoble 3). J'ai suivi partiellement le cursus du doctorat en Études Latino-américaines (UNA - Costa Rica), avec une recherche doctorale sur "l'Archéologie comme formatrice d'identité".
Pour me contacter, exclusivement par message à
contact@therapie-feministe-elisende.com
Tout accompagnement est individuel.
Téléconsultations du lundi au jeudi 10h à 13h et de 15h30 à 20h
Pas de premier rdv avant plusieurs mois
SMS au 06.23.96.89.04 : uniquement pour prise de rdv de personnes déjà en consultations, changements, retards ou urgences.